Dans la réalisation d’ouvrages métalliques, la fixation est une étape aussi critique que la conception. Elle conditionne la tenue dans le temps, la sécurité, mais aussi la facilité d’installation et de maintenance.
Parmi les différentes techniques utilisées, la fixation par chevilles reste l’une des plus répandues, en particulier lorsqu’il s’agit de fixer une structure métallique sur un support existant (béton, maçonnerie, pierre…).
Chez OACA Métallerie, nous mettons en œuvre ce type de fixation dans de nombreux projets : garde-corps, escaliers, platelages, structures support, etc.
Voici les principes que nous appliquons pour garantir solidité, conformité et fiabilité.
À quoi servent les chevilles en métallerie ?
La cheville est un élément de liaison mécanique qui permet d’ancrer une pièce métallique sur un support plein ou creux. Elle est indispensable lorsque l’on ne peut pas souder ou boulonner directement dans la structure existante.
En fonction du type de support et de l’usage prévu, elle doit :
- résister aux efforts mécaniques (traction, cisaillement, arrachement)
- s’adapter à la nature du support (béton, parpaing, pierre, brique…)
- respecter les contraintes de pose (accessibilité, épaisseur, environnement)


Les types de chevilles les plus courants
Voici les principales familles de chevilles que nous utilisons.
Chevilles mécaniques à expansion : adaptées aux supports pleins (béton, pierre). Une fois enfoncées, elles se dilatent pour s’ancrer solidement. Utilisées pour des charges moyennes à lourdes.
Chevilles chimiques (scellées) : combinaison d’un tamis, d’une tige filetée et d’une résine. Elles assurent une excellente tenue, notamment en traction. Très utilisées pour les structures porteuses.
Chevilles plastiques (nylon) : plutôt réservées aux charges légères, sur supports creux ou pleins. Peu utilisées dans nos ouvrages métalliques mais parfois utiles pour les éléments secondaires (habillages, finitions).
Fixations spécifiques : goujons d’ancrage, douilles filetées, inserts… adaptés aux cas particuliers ou aux contraintes architecturales.
Comment choisit-on la bonne fixation ?
Le choix de la cheville dépend de plusieurs critères techniques.
- Charge à reprendre (statique ou dynamique)
- Type de support (béton vibré, plein, creux…)
- Condition de pose (en intérieur, en extérieur, en zone humide ou exposée)
- Épaisseur et accessibilité du support
- Normes et contraintes réglementaires (ERP, garde-corps, zones sensibles)
Chez OACA, ce choix est fait en phase de conception ou lors des relevés sur site. Il peut être validé par un bureau de contrôle dans les cas où la sécurité des personnes est en jeu (garde-corps, escaliers, platelages techniques…).


La pose, une étape à ne pas sous-estimer
Une bonne cheville mal posée ne sert à rien.
C’est pourquoi nos équipes de poseurs s’appuient sur des procédures précises.
- Perçage au bon diamètre et à la bonne profondeur
- Nettoyage du trou avant pose (surtout pour les chevilles chimiques)
- Contrôle du couple de serrage à la clé dynamométrique quand nécessaire
- Respect des temps de séchage pour les résines
Nous formons régulièrement nos équipes pour garantir la qualité de fixation sur tous types de chantiers, en neuf comme en rénovation.
La fixation, une question de fiabilité
Fixer un ouvrage, ce n’est pas seulement l’ancrer. C’est assurer sa sécurité, sa durabilité, sa maintenance et sa conformité aux normes en vigueur.
Chez OACA Métallerie, nous intégrons cette exigence dès la phase de conception. Parce qu’un bon ouvrage commence toujours par une fixation fiable.